Ma victime est peut-être dans cette photo / My victim is maybe in this picture |
Dernier réveil aux aurores du Tour de l’Abitibi pour le
comité technique. Contre-la-montre individuel oblige avec le premier départ à
8h50. On se présente donc au départ vers 7h00 pour s’assurer que tout est prêt.
De mon côté, j’effectuais du travail multi-tâche digne de l’efficacité
féminine! En plus de baliser le parcours avec un repère pour les motos
ouvreuses, j’effectuais le chronométrage au point intermédiaire, je calculais
le temps de passage, je l’annonçais sur le radio-tour et je veillais au grain
comme poste de dépannage neutre en cas de pépin technique.
Parlant de pépin technique, une intervention a été
nécessaire lorsqu’un coureur a freiné à l’approche du demi-tour. Il amorçait
son virage quand son boyau arrière sur roue pleine a déjanté. Il n’est pas
tombé, mais la roue ne tournait plus et il a fallu la changer. J’ai donc eu l’occasion
de me familiariser avec le merveilleux monde des vélos de contre-la-montre.
Ceci comprend : des dropouts horizontaux qui s’ouvrent vers l’arrière
comme sur la piste (sauf qu’il y a un dérailleur en sus pour compliquer la
tâche), un cadre avec très peu de tolérance entre le pneu et tube de selle
profilé et un frein très mal placé sous le boitier de pédalier et donc les
patins touchent presque la jante en position ouverte… Une fois la roue en place
et bien serrée, les patins de freins s’étaient déplacés et frottaient sur le
pneu! Il a fallu les replacer avec doigts avant de relancer le cycliste. Le
coureur japonais qui attendait que je termine a été très poli et indulgent,
mais il a bien dû perdre au moins 45 secondes de par mon incompétence en
mécanique contre-la-montre sous stress.
Milieu de journée plutôt calme qui a permis de travailler un
peu à un autre projet spécial super secret pour l’an prochain. Une sortie de
vélo vers le départ de l’étape de Malartic a vite été reléguée aux oubliettes
lorsque l’avertissement de veille d’orage violent a été reçu sur le téléphone.
On apprend de nos erreurs (voir blogue 2016).
Orage violent il y eut, ce qui a fait en sorte que le comité
technique a pris la décision extraordinaire de retarder le départ de l’étape
pour laisser passer la flotte. Le précédent orage 45 minutes plus tôt avait
renversé quelques arbres et en avait incendié un autre sur le parcours! Bonne décision.
Étape sans histoire, légèrement humide, ce qui causa une éruption de mousse
blanche dans un cuissard mal rincé à l’arrière du peloton. Ça aura fait jaser
dans notre voiture! La lasagne-césar-pain à l’ail de Malartic était une fois de
plus délicieuse. Ah, j’allais oublier les hot-dogs avant l’étape! Délicieux
aussi et sans éructation sur le radio-tour!
Last early
alarm clock of the week for the technical committee. The ITT starts at 8:50. We
were therefore at the start line at 7:00 to make sure everything was set. On my
side, I am pretty proud of my lady-like multitasking. I put up a sign on the
course to warn motorcycles about the U-turn, I was handling the stopwatch at
the U-turn, calculating split times, announcing said time on the radio and I
was handling a neutral service pit box in case of a mechanical mishap.
Speaking of
mishap, I had to service a rider when he braked and started to turn. His rear
tubular fell off the disc wheel. He did not crash, but his wheel was blocked in
the frame and needed to be changed. I got the opportunity to familiarize myself
with the wonderful world of time trial bikes and their intricacies: horizontal
dropouts opening towards the rear just like a track bike (except there is
derailleur in the way as well), a frame with very tight tolerance between the
rear tire and the aero-shaped tube, and very badly positioned rear brake under
the bottom bracket with the brake pads almost touching the rim in normal
position… Once the wheel was in place and tight, the brake pads were crooked
and rubbing on the tire. I had to reach with my fingers and rotate them so the
wheel was freely rotating. The Japanese rider was very kind and patient with me
and probably lost 45 seconds because of my lack of under-pressure mechanic experience
on TT bikes.
Mid day was
calm and I was able to work on another super special top secret project for
next year. A bike ride to the start of tonight’s stage in Malartic was quickly
cancelled when I received a notification for violent thunderstorm in the area.
We learn from our mistakes (see the 2016 blog).
And violent
thunderstorm there was. The decision was made to delay the start to let a storm
hit us before the start. The previous storm 45 minutes earlier had broken a few
trees on the course and even set one on fire! Good call! The stage was
eventless and wet, which caused a foam eruption from a badly rinsed bib short
at the back of the back. It made our day in the car! The lasasgna, ceasar salad
and garlic bread in Malartic was again delicious. Oh, and I almost forgot about
the hot dogs before the stage. Delicious as well and burp-free on the
radio-tour!
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