Un autre réveil tôt débute cette journée, gracieuseté des
potes l’équipe de France qui nous ont offert le dernier gin tonic de la soirée
hier au salon VIP. Plus capable de me rendormir. Font pisser les français!
Le comité technique s’est ensuite
divisé en deux. Une partie a passé l’avant-midi à travailler sur un projet
spécial ultra-secret en vue de l’année prochaine. Le second binôme a gagné des
points en donnant la réunion des directeurs sportifs pour contre-la-montre
individuel à venir demain. Ces points ainsi accumulés lui ont permis d’aller
rouler en vélo ensuite et de sortir de la centrale… Maudit chanceux. Au moins
il a souffert en tentant de faire la conversation avec de DS de l’équipe
LUX-Stradling lors de ses relais devant.
Après le lunch, direction Val-d’Or pour l’étape 2 par le
chemin le plus long pour inspecter le parcours et les trois zones de
construction qui seront franchies durant l’étape. Petit coucou de notre
chauffeur au maire de Barraute pour lui dire merci. Il faut bien entretenir de
bonnes relations! Au final, les trois zones seront traversées sans embûches et
étaient probablement plus propres que le reste du parcours, ayant été balayées
juste avant le passage de la course.
Avant le départ de Val-d’Or, j’ai subtilisé le véhicule du
président du jury alors que son chauffeur et lui succombaient à l’appel de la
crème glacée et du bon café de Choco-Mango. Cela m’aura permis d’aller arroser
les plantes et le jardin chez moi et même de cueillir les premières tomates de
la saison, faire le plein de vitamine C et de beta carotène bien fraîches.
La course fut sans histoire, outre l’aventure hors-route d’un
coureur colombien ayant décidé d’inspecter le processus de sédimentation au
fond d’un fossé en bord de route. Il en a conclu qu’il était le dernier
sédiment à s’y déposer. On a failli le rater et ne pas l’annoncer alors qu’il
escaladait le talus pour reprendre la course!
Autre fait cocasse, l’équipe médicale a été témoin d’un coureur
qui, voulant boire du vinaigre pour éliminer ses crampes après la course, s’en
est échappé sur une plaie bien rouge… On vous laisse deviner le doux son que
cela a produit.
Le reste de la journée se sera déroulé sans histoire, ce qui
donne un petit break avant la longue journée de demain qui comprend deux
demi-étapes, dont le contre-la-montre individuel qui débute quand même assez
tôt. Il est tout à fait surprenant de constater qu’on peut fonctionner sans
problème avec 5h de sommeil par nuit au Tour de l’Abitibi alors que toute nuit
de 7h ou moins engendre des conséquences néfastes dans la « vraie »
vie!
Another
early start, thanks to our friends from the French team. They offered us the
last gin tonic of the night yesterday at the VIP lounge. Must. Get. Back. To.
Sleep. Must. Forget. Need. To. Pee.
Our technical committee then split itself
in two halves. One spent the morning working on an ultrasecret special project
for next year. The other amassed enough points by giving a meeting with the DS’
about tomorrow’s time trial to be released and able to go riding a bit. I envy
you Bruno Gauthier! At least, he suffered trying to chitchat with the DS from
Lux-Stradling while pulling at the front.
We left for
Val-d’Or after lunch for stage 2, using the reverse course in order to inspect
three zones of roadwork that will affect the stage. Our driver even took the
time to say hello to Barraute’s mayor and thank him for his help. Good PR is
good PR. In the end, all three zones of roadwork were crossed without trouble
and were probably cleaner than the rest of the course.
Before the
start in Val-d’Or, I took advantage of my driver and the head commissaire’s
crave for ice cream and good coffee at Choco-Mango to borrow the vehicle and go
home to water the plants and the garden. I even picked summer’s first tomatoes In
order to fill up on fresh vitamin C and beta-carotene.
The race
was mostly eventless. One Colombian rider took it on himself to go off-road and
evaluate the sedimentary process at the bottom of a roadside ditch. He probably
concluded that he was the youngest deposit. We almost missed calling him on the
radio as he was climbing back to rejoin the race.
Another one
of today’s stories was relayed by the medical team who saw a rider trying to
drink vinegar after the race because he was cramping. The problem is that he
spilled said vinegar all over a nice, fresh road rash… You can imagine the
sweet melody he was singing afterwards.
The rest of
the day was business as usual, which is cool, considering that tomorrow
consists of two half stages, including the early-starting individual time
trial. It is somehow surprising how the body holds up with 5 hours of sleep per
night at the Tour, whereas anything less than 7 hours in “real” life makes you
struggle all day long!
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