Bienvenue sur mon blogue du Tour de l'Abitibi. Je suis impliqué depuis 2008 ans dans l'organisation du Tour et je suis opérateur radio-tour durant les courses. J'espère pouvoir vous informer sur le déroulement des étapes, sur les faits intéressants à relater et sur mes impressions de la course et de tout ce qui l'entoure. Étant assis dans la première voiture derrière le peloton, je suis généralement au fait de tout ce qui se passe durant les étapes. J'écrirai donc ici dans les jours précédent le Tour de l'Abitibi et durant toute la semaine que dure le Tour.

Welcome to my blog featuring the Tour de l'Abitibi. I have been involved with the Tour's organisation since 2008 and am the radio-tour operator. I hope to inform readers on the racing during the different stages, on interesting facts during the race and on my general impressions on the Tour an everything that revolves around it. I will therefore start writing on this blog during the few days before the Tour and for the entire week that the Tour lasts for.



vendredi 21 juillet 2017

Overdose de voiture / Car overload

Beaucoup trop d'auto à l'arrivée / Way too much car at the finish




Aujourd’hui se tenait l’étape 5, une course en circuit à Lebel-sur-Quévillon. Ceci implique donc de se rendre à Lebel-sur-Quévillon. Nous nous sommes donc tapés deux heures de voiture avec des zones de construction. Les zones de construction ont même assez ralenti les navettes des coureurs et les voitures d’équipe pour que nous décidions de retarder le départ de quinze minutes pour permettre aux coureurs de se préparer sans panique. Les deux heures de voitures initiales ont ensuite été suivies par plus de deux heures de voiture derrière le peloton à annoncer des échappées qui allaient être reprises.

La course fut le théâtre d’une reprise de l’inspection de fossé japonaise, cette fois par un coureur de l’équipe du Québec. Il a rapporté avec lui du feuillage jusque dans le peloton lors de son retour après sa chute. Autrement, rien d’extraordinaire outre une bourrasque de vent ayant emporté un guide technique qui a failli aboutir en plein visage du commissaire à moto devant le peloton. Ça aurait sûrement été de notre faute puisque c’était un guide technique…

Environ une heure et demi après la course, incluant un succulent spagatte, nous avons repris la route pour deux heures de plus pour retourner à Amos. Ceci me fait penser qu’il faut brûler beaucoup d’essence pour tenir une course de bicycles… Tout comme il faut beaucoup de winnebagos pour faire un 1000km visant à faire bouger du monde.

Au retour à Amos, les tâches connexes du comité technique ont inclus le remplacement de brackets de support de toit pour les vélos car une des équipes a failli perdre sa galerie de toit complète avec les vélos lorsque l’avant du support s’est mis à se soulever du toit! Les histoires de char continuent en cette journée d’overdose de voiture dans une course de vélo.

Today we had stage 5, a circuit race in Lebel-sur-Quevillon. The location of the race implies that we needed to drive for two hours to the start of the stage, including multiple construction zones. The roadwork caused the shuttle to be late in Lebel and we had to delay the start by 15 minutes to allow riders to get ready without panicking and scrambling to the start line. The initial two hours of driving were followed by another two hours driving behind the peloton announcing breakaways that would always be caught.

We had the chance to witness a repeat of the Japanese ditch inspection, this time by a Quebec team rider. He even brought back green leaves with him to the back when he finally came back. Otherwise, the most notable event was a wind gust that sent a technical flying. The guide almost ended up in the face of the motorbike commissaire in front of the peloton. We would have probably been blamed for the incident since it was a technical guide…

About an hour and a half after the year and a delicious Lebel spaghetti plate, we hit the road again for two hours back to Amos. This makes me think that a lot of gasoline is burnt to host a bicycle race. And a lot of winnebagos are needed to do 1000km by bike and motivate people to become physically active.


Back in Amos, the side tasks of our committee included replacing the brackets holding a bike rack on the roof of one of the team cars. That team almost lost its roof rack full of bicycles when the wind lifted it off the roof due to the use of the wrong type of brackets. The car stories were the real highlight of the day.

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