À l’instar de l’excellente page danslamusette.fr et en l’absence
d’un réel Tour de l’Abitibi cette année, nous avons décidé de vous offrir un
Tour d’Abitibi fictif. Ce sera intitulé Sur la sellette, en hommage au site web
qui en a eu l’idée originale.
13 juillet 2020, Challenge Sprint – 600m
En guise de traditionnel prologue au Tour d’Abitibi 2020, le
Challenge Sprint consiste en un tournoi à élimination entre un représentant de
chacune des 30 équipes inscrites au Tour cette année. Malheureusement, l’équipe
de la Corée du Nord n’a pas obtenu son visa d’entrée, celle d’Albanie est à
Rouen en France, tous les mexicains ont été recrutés par des équipes
américaines et l’équipe du Canada n’a pu se rendre à temps en Abitibi à cause d'annulations de vols.
C’est donc 26 coureurs qui s’affrontent sur 600 m
devant le CEGEP à Rouyn-Noranda sous les commentaires pseudo-pertinents de
Louis Bertrand qui compense à fond avec un tsunami de synonymes. Après quelques
manches sans histoire, le japonais Yamamoto écrase ses adversaires, reléguant
un coureur des Espoirs Élite à plus de 3 secondes, alors que l’Australien Engin
règle sa demi-finale devant le français Gamos.
Pendant qu’on laisse refroidir le top-4 avant la grande
finale, l’orage éclate dû aux basses profondes de Louis Bertrand qui
compétitionne avec le tonnerre. Les tentes d’équipes s’envolent, la table des
commissaires prend l’eau et Bruno Gauthier essaie de dévier l’eau qui ruisselle
sur le parcours.
Après de longues minutes de discussion à savoir s’il est
réaliste de tenir la finale sous les orages, le vent se lève et pousse l’ondée.
Louis Bertrand parle de miracle et explique les stratégies de course aux 12
spectateurs restants. Les quatre finalistes s’élancent et le coureur des
Espoirs Élite tente l’échappée, démarrant au 500 m et misant sur sa
priorité au virage. Malheureusement, sa roue se dérobe à l’apex et alors qu’il
redresse son vélo, l’australien Engin place une mine pour jauger le français et
le japonais. Mal lui en prend car le français Gamos appuie sur le champignon à
300 m de la ligne, larguant l’océanien. Yamamoto résiste à l’accélération
de Gamos puis engage le froomisateur, moulinant à 140 tours/minutes. Il déboite
à 75 m et passe la ligne devant un Gamos débiné.
La cérémonie protocolaire donne lieu à un feu d’artifice et
à un spectacle impromptu des coéquipiers de Yamamoto, trop heureux de déjà
laisser leur marque sur le Tour d’Abitibi 2020 et d’empocher la bourse du
vainqueur.
Demain les choses sérieuses commencent avec l’étape Val-d’Or
– Rouyn-Noranda, 117 km de vent de face.
Palpitant, et pas trop fatiguant! Prêt pour la prochaine étape!
RépondreSupprimerPalpitant, et pas trop fatiguant! Prêt pour la prochaine étape!
RépondreSupprimerImpayable! Bravissimo!!
RépondreSupprimerOn aimerait avoir des nouvelles de l’équipe senior féminine québécoise qui fait un retour en Abitibi depuis leur dernière participation au Tour en 95 ou 96 si je ne me trompe...
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