Bienvenue sur mon blogue du Tour de l'Abitibi. Je suis impliqué depuis 2008 ans dans l'organisation du Tour et je suis opérateur radio-tour durant les courses. J'espère pouvoir vous informer sur le déroulement des étapes, sur les faits intéressants à relater et sur mes impressions de la course et de tout ce qui l'entoure. Étant assis dans la première voiture derrière le peloton, je suis généralement au fait de tout ce qui se passe durant les étapes. J'écrirai donc ici dans les jours précédent le Tour de l'Abitibi et durant toute la semaine que dure le Tour.

Welcome to my blog featuring the Tour de l'Abitibi. I have been involved with the Tour's organisation since 2008 and am the radio-tour operator. I hope to inform readers on the racing during the different stages, on interesting facts during the race and on my general impressions on the Tour an everything that revolves around it. I will therefore start writing on this blog during the few days before the Tour and for the entire week that the Tour lasts for.



mardi 14 juillet 2020

Sur la sellette, challenge Sprint


À l’instar de l’excellente page danslamusette.fr et en l’absence d’un réel Tour de l’Abitibi cette année, nous avons décidé de vous offrir un Tour d’Abitibi fictif. Ce sera intitulé Sur la sellette, en hommage au site web qui en a eu l’idée originale.

13 juillet 2020, Challenge Sprint – 600m

En guise de traditionnel prologue au Tour d’Abitibi 2020, le Challenge Sprint consiste en un tournoi à élimination entre un représentant de chacune des 30 équipes inscrites au Tour cette année. Malheureusement, l’équipe de la Corée du Nord n’a pas obtenu son visa d’entrée, celle d’Albanie est à Rouen en France, tous les mexicains ont été recrutés par des équipes américaines et l’équipe du Canada n’a pu se rendre à temps en Abitibi à cause d'annulations de vols.

C’est donc 26 coureurs qui s’affrontent sur 600 m devant le CEGEP à Rouyn-Noranda sous les commentaires pseudo-pertinents de Louis Bertrand qui compense à fond avec un tsunami de synonymes. Après quelques manches sans histoire, le japonais Yamamoto écrase ses adversaires, reléguant un coureur des Espoirs Élite à plus de 3 secondes, alors que l’Australien Engin règle sa demi-finale devant le français Gamos.

Pendant qu’on laisse refroidir le top-4 avant la grande finale, l’orage éclate dû aux basses profondes de Louis Bertrand qui compétitionne avec le tonnerre. Les tentes d’équipes s’envolent, la table des commissaires prend l’eau et Bruno Gauthier essaie de dévier l’eau qui ruisselle sur le parcours.

Après de longues minutes de discussion à savoir s’il est réaliste de tenir la finale sous les orages, le vent se lève et pousse l’ondée. Louis Bertrand parle de miracle et explique les stratégies de course aux 12 spectateurs restants. Les quatre finalistes s’élancent et le coureur des Espoirs Élite tente l’échappée, démarrant au 500 m et misant sur sa priorité au virage. Malheureusement, sa roue se dérobe à l’apex et alors qu’il redresse son vélo, l’australien Engin place une mine pour jauger le français et le japonais. Mal lui en prend car le français Gamos appuie sur le champignon à 300 m de la ligne, larguant l’océanien. Yamamoto résiste à l’accélération de Gamos puis engage le froomisateur, moulinant à 140 tours/minutes. Il déboite à 75 m et passe la ligne devant un Gamos débiné.

La cérémonie protocolaire donne lieu à un feu d’artifice et à un spectacle impromptu des coéquipiers de Yamamoto, trop heureux de déjà laisser leur marque sur le Tour d’Abitibi 2020 et d’empocher la bourse du vainqueur.

Demain les choses sérieuses commencent avec l’étape Val-d’Or – Rouyn-Noranda, 117 km de vent de face.



4 commentaires:

  1. Palpitant, et pas trop fatiguant! Prêt pour la prochaine étape!

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  2. Palpitant, et pas trop fatiguant! Prêt pour la prochaine étape!

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  3. On aimerait avoir des nouvelles de l’équipe senior féminine québécoise qui fait un retour en Abitibi depuis leur dernière participation au Tour en 95 ou 96 si je ne me trompe...

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