Bienvenue sur mon blogue du Tour de l'Abitibi. Je suis impliqué depuis 2008 ans dans l'organisation du Tour et je suis opérateur radio-tour durant les courses. J'espère pouvoir vous informer sur le déroulement des étapes, sur les faits intéressants à relater et sur mes impressions de la course et de tout ce qui l'entoure. Étant assis dans la première voiture derrière le peloton, je suis généralement au fait de tout ce qui se passe durant les étapes. J'écrirai donc ici dans les jours précédent le Tour de l'Abitibi et durant toute la semaine que dure le Tour.

Welcome to my blog featuring the Tour de l'Abitibi. I have been involved with the Tour's organisation since 2008 and am the radio-tour operator. I hope to inform readers on the racing during the different stages, on interesting facts during the race and on my general impressions on the Tour an everything that revolves around it. I will therefore start writing on this blog during the few days before the Tour and for the entire week that the Tour lasts for.



vendredi 25 juillet 2014

L'asphalte / Asphalt

Attrait touristique numéro un / Number one tourist attraction

Tout observateur néophyte du cyclisme pourrait croire que les coureurs du Tour de l'Abitibi ont un appétit insatiable pour l'asphalte. Soyons clairs, on ne parle pas d'avaler 600km en une semaine ici mais plutôt de visiter la dite asphalte de près à vitesse élevée et de se relever pour ensuite possiblement revisiter la surface abrasive en question.

Les chutes font partie des courses de vélo. L'aspect spectaculaire est bien réel, mais le bruit et les images de chutes donnent plutôt froid dans le dos. Pour l'avoir déjà fait moi-même, la visite de l'asphalte à haute vitesse protégé seulement d'une mince couche de Lycra peut être vraiment douloureuse et lourde de conséquences. La tête est peut-être protégée d'un casque, mais les commotions cérébrales communes à de nombreux sports guettent quand même les cyclistes. Les os peuvent aussi céder et la fracture de la clavicule est très commune. Le bras opposé tenant l'épaule ne ment habituellement pas. Le niveau de sanguignolence atteint toutefois son paroxysme avec les nombreuses abrasions générées par notre vedette, l'asphalte. Les cyclistes ont de nombreuses façons d'appeler les plaies rouges, comme pizza, chip au barbecue etc.

La plaie elle-même n'est généralement pas si grave, mais elle peut vous empêcher de dormir sur votre côté favori, coller dans les draps ou suinter de pus... Imaginez le plaisir renouvelé si on chute à nouveau sur une plaie encore fraîche!

Cette semaine, le service médical bat des records d'assistance. On dira qu'une attraction touristique en amène une autre!

Bel exemple / A fine example

All new observers of cycling could think that cyclists from the Tour de l'Abitibi have an insatiable appetite for asphalt. Let's be clear here, we're not talking about 600km of racing in one week but about visiting the asphalt at high velocity for getting back up and possibly re-visiting the abrasive surface later on.

Crashes are part of cycling. The spectacular aspect of crashes is real, but the soudtrack and the images are scary enough. For having crashed myself, I can say that visiting the asphalt at high speed protected by a mighty layer of Lycra can be a painful experience and have serious consequences. The head might be protected by a helmet, but concussions are a risk like in so many other sports. Bone can give too, and the ever common collarbone fracture is always looming. The opposite arm clutching a shoulder is hint of a collarbone fracture. However, the level of gore goes to 11 with road rash, courtesy of our asphalt friend. Cyclists nickname their rashes, calling them pizzas, BBQ chips etc.

The rash itself is generally not life threatening, but it will hinder from sleeping on your favorite side, it will stick to your sheets or leak pus... Just imagine the feeling of crashing again on a fresh rash!

This week, our medical service beats assistance records. One attraction benefits the other!

1 commentaire:

  1. I have been pleased with the medical people's treatment of my son's concussion; glad that they refused to let him start stage 2 after he still symptoms from crash in stage 1.

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