Bienvenue sur mon blogue du Tour de l'Abitibi. Je suis impliqué depuis 2008 ans dans l'organisation du Tour et je suis opérateur radio-tour durant les courses. J'espère pouvoir vous informer sur le déroulement des étapes, sur les faits intéressants à relater et sur mes impressions de la course et de tout ce qui l'entoure. Étant assis dans la première voiture derrière le peloton, je suis généralement au fait de tout ce qui se passe durant les étapes. J'écrirai donc ici dans les jours précédent le Tour de l'Abitibi et durant toute la semaine que dure le Tour.

Welcome to my blog featuring the Tour de l'Abitibi. I have been involved with the Tour's organisation since 2008 and am the radio-tour operator. I hope to inform readers on the racing during the different stages, on interesting facts during the race and on my general impressions on the Tour an everything that revolves around it. I will therefore start writing on this blog during the few days before the Tour and for the entire week that the Tour lasts for.



mardi 17 juillet 2012

Etape 1: le chaos au départ / Stage 1: chaos from the start

Samuel Gauthier termine l'étape à pied, après une grave chute au dernier virage / Samuel Gauthier finishes the stage on foot after a serious crash in the last corner.

Les courses de coureurs junior sont reconnues pour être nerveuses. Les courses juniors avec un peloton imposant le sont encore plus. Les grandes courses junior internationales avec des coureurs de différentes expériences cyclistes sont encore pires. Ajoutez un vent de dos, de la vitesse et vous réunissez les conditions gagnantes pour un désastre. Aujourd'hui, le désastre a sévi à peu près au kilomètre 5. Un coureur était déjà tombé dans la partie neutralisée de la course, quelques autres peu après le départ officiel lancé, puis il y a eu cette chute massive au peloton qui a bloqué la route sur son entière largeur. Ça a quand même pris encore plusieurs kilomètres avant que tout le monde ne se calme un peu, surtout les cyclistes.

Dans la voiture du président du collège des commissaires, on n'a pas chômé de la journée! Les radios hurlaient les informations sur trois canaux, les coureurs revenaient sur ce qui restait du peloton de tête en grappes de 5 à 10 unités, les crevaisons survenaient au travers de ce chaos qu'on tentait tant bien que mal d'organiser en forme de course cycliste. En plus, on a eu une échappée qui a pris plus 1:30 au peloton, en plus d'un groupe de chasse intercalé pour une bonne partie de la course. L'équipe nationale du Canada a certainement laissé beaucoup d'énergie dans une chasse de tous les instants. Finalement, la côte Joannes a eu raison de l'échappée, juste avant qu'on croise une scène d'accident de la route qui bloquait une partie de la chaussée. Tu parles, il manquait plus qu'un castor qui travers la rue avec son arbre... j'ai vu ça à Val-d'Or il y a deux semaines en vélo... spécial comme on dit! Bref, une première étape forte en émotions, riche en action mais qui va coûter cher à certains, autant pour le classement général, que pour les réparations de vélo. Certains ont laissé de la peau sur le bitume abitibien et d'autres ont abouti à l'hôpital. On se souhaite moins de chutes, mais autant d'action sportive pour demain.

PS: Bien dommage pour Elliot Doyle, champion du Challenge Sprint Abitibi d'hier. Crevaison à 2.7km de l'arrivée, dans un final qui lui aurait probablement bien convenu. On remet ça à demain!

Junior races are known to be hectic. Big junior races are even more hectic. Big international races featuring junior cyclists with different riding backgrounds are even worst. Add a tailwind, high speed and you get a recipe for disaster. Well, disaster struck at around kilometre 5 today. We already had one crash during the controlled start, on more crash right after the official rolling start, and then that massive pile-up that blocked the entire width of the road. It took a few more kilometres to calm everyone down, especially the cyclists.


In the head commissaires's car, we were hard at work. Radios were screaming informations over three channels, small groups of 5 to 10 riders were catching back the pack and punctures were happening all at once. We did our best to organize this chaos into a bike race. As if it was not enough, a breakaway took off more than 1 minute and 30 seconds in front of the pack, with a chasing group in between for a large portion of the race. The Canadian national team probably left a lot of energy into a frantic chase. Finally, the Joannes hill and a strong effort by riders in the peloton brought the breakaway back, right before we drove beside the site of a car crash, where only one lane was available. What a day! We were only missing a beaver crossing the road with a tree in its mouth! No kidding, I saw that in Val-d'Or two weeks ago while cycling... weird! Overall, a very emotional, action-packed first stage, but a first stage that will be very costly for the overall classification for some riders, and also very costly for other to repair their bikes, or both! Some riders also left a lot of skin on the asphalt, and some did end up in the hospital. We hope to experience less drama linked to crashes tomorrow, but we hope to get more exciting racing.


PS: Very sad for Elliot Doyle who flatted with 2.7km to go. He won the Challenge Sprint Abitibi yesterday. A massive sprint finish would have suited him. It's a date tomorrow!

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